Sept ans après : l’affaire Maria, le courage d’une relance judiciaire

Sept ans après : l’affaire Maria, le courage d’une relance judiciaire

Un dossier emblématique de la difficulté à faire émerger la vérité face à l’institution policière, défendu par Brice Grazzini du cabinet Vouland Avocats.

Certaines affaires semblent condamnées à l’oubli.
Puis un jour, elles reviennent.

Sept ans après les faits, l’affaire dite Maria a été relancée par la mise en examen de six fonctionnaires de police pour non-assistance à personne en danger, et pour l’un d’eux, violences aggravées par la qualité de dépositaire de l’autorité publique.

Ce dossier, emblématique de la difficulté à faire émerger la vérité dans des situations de violences policières, avait bouleversé Marseille en décembre 2018.

Ce jour-là, au cœur des manifestations consécutives à l’effondrement de la rue d’Aubagne, une jeune femme de 19 ans, vendeuse en centre-ville, est frappée au sol par plusieurs policiers après un tir de LBD. Son crâne est fracturé.

Les images avaient fait le tour de la presse : un visage tuméfié, des cicatrices profondes, et une enquête longtemps marquée par les absences — enregistrements effacés, caméras défectueuses, pannes de logiciels.

Malgré ces obstacles, la procédure n’a jamais été abandonnée.

Pas par la justice, et surtout pas par la victime.

« La partie civile, que je représente, se réjouit que, presque sept ans après les faits et suite à une bataille judiciaire sans précédent, le dossier soit relancé. »
Brice Grazzini, avocat de la partie civile

Cette relance est d’abord une reconnaissance : celle du droit à un procès équitable pour celles et ceux qui ont eu le courage de saisir la justice.

Car derrière chaque mise en examen se trouve un combat méthodique, souvent invisible, fait de requêtes, d’appels, de recours, et de patience.

Dans ces affaires où l’État est à la fois garant de la sécurité et acteur mis en cause, la défense des victimes impose un équilibre rare : défendre sans haine, plaider sans excès, mais ne jamais céder sur l’exigence de vérité.

Le rôle de l’avocat y prend toute sa dimension : rappeler que même face à l’institution policière, la justice doit rester un lieu où l’on entend encore les voix des blessés, et où la force publique répond, elle aussi, de ses actes.

Cabinet Vouland Avocats – Défense pénale à Marseille et Paris

Le Cabinet Vouland Avocats intervient dans les affaires pénales complexes et médiatisées, en défense comme en partie civile, notamment dans les domaines du droit pénal général, du droit pénal de l’environnement, et du droit pénal des affaires.

Nos avocats défendent les victimes et les mis en cause devant les tribunaux de Marseille, Aix-en-Provence et Paris, avec une même exigence : la vérité judiciaire, dans le respect du contradictoire.

18/11/2025