1990 – Le trafic d’armes des policiers français au Liban
En 1990, un réseau de trafic d’armes de guerre en provenance du Liban fut démantelé en France. Les armes, trouvées entre les mains de malfaiteurs français, avaient été transportées via des avions militaires. Il fut révélé que des policiers en poste à Beyrouth pendant les bombardements avaient fait passer ces armes. Toutefois, les gendarmes impliqués ne furent jamais inquiétés, contrairement aux policiers.
Le brigadier Labourdette, en raison de son grade et de sa proximité supposée avec un ministre, devint la figure centrale de ce procès. Philippe Vouland, chargé de sa défense, devait prouver que son client n’avait aucun rôle dans ce trafic, malgré les soupçons et les accusations injustes visant à ternir la réputation d’un ministre.
Philippe Vouland parvint à démontrer l’innocence du brigadier Labourdette en soulignant son absence d’implication dans le trafic par avion militaire. Grâce à une attestation éloquente de l’ambassadeur de France au Liban, il put mettre en lumière les excellents états de service de Labourdette dans des circonstances extrêmement dangereuses. Cette défense solide permit à Labourdette de recouvrer sa liberté en cours de procédure et de rester libre à l’issue du procès.
Le brigadier Labourdette fut libéré en cours de procédure et maintenu libre à l’issue du procès.
Retrouvez un article du Monde consacré à l’affaire : https://www.lemonde.fr/archives/article/1994/11/13/justice-le-trafic-d-armes-entre-le-liban-et-la-france-devant-le-tribunal-de-marseille-cinq-ans-de-prison-assortis-d-un-sursis-partiel-sont-re-quis-contre-le-brigadier-labourdette_3853585_1819218.html