2023 – L’affaire « Maria », emblème des violences policières
En 2018, une jeune femme marseillaise de 19 ans, connue sous le pseudonyme Maria, fut violemment agressée par des policiers lors d’une manifestation des Gilets Jaunes. L’incident a suscité une vive émotion et une longue bataille judiciaire pour identifier et punir les responsables.
Le 8 décembre 2018, après une manifestation agitée à Marseille, Maria fut victime d’un tir de lanceur de balles de défense (LBD). Le tir la fit tomber. Ensuite, des policiers lui donnèrent des coups de pied et de matraque. Elle souffrit d’une fracture crânienne et d’une hémorragie cérébrale. Malgré des preuves accablantes, l’enquête menée par l’IGPN fut critiquée pour sa superficialité. Elle échoua à identifier les agresseurs, menant à des décisions de non-lieu en 2020 et 2022.
Brice Grazzini, avocat de Maria, travailla sans relâche pour faire reconnaître les violences subies par sa cliente. Malgré les refus initiaux des commissariats d’enregistrer la plainte et une enquête de l’IGPN jugée partiale, il déposa une plainte formelle en avril 2019 pour « tentative d’homicide », « violences volontaires aggravées », « non-assistance à personne en danger », et « non-obstacle à la commission d’une infraction ». Cette plainte relança l’enquête judiciaire.
Après plusieurs rebondissements, y compris la réouverture de l’enquête en 2023, le dossier continue de faire l’objet d’investigations pour identifier les policiers responsables de l’agression de Maria. Brice Grazzini réussit à maintenir l’affaire sous les feux de la rampe, garantissant que la quête de justice pour Maria se poursuit malgré les obstacles.Retrouvez l’article du Huffington Post consacré à l’affaire : https://www.huffingtonpost.fr/justice/article/a-marseille-l-enquete-sur-les-policiers-masques-ayant-agresse-maria-enfin-rouverte_218882.html